Edito de Jeanne Barseghian, Maire de Strasbourg (2022)
Partager des moments culturels forts, par la musique de différentes croyances et origines, pour tisser des liens dans un esprit de dialogue et d’ouverture, c’est l’engagement et le défi que porte le Festival Les Sacrées Journées de Strasbourg, depuis sa création en 2011.
En cette 10e édition, je souhaite saluer le fondateur du festival, Jean-Louis Hoffet, qui a choisi le programme de «sa» soirée anniversaire, présentant un groupe gnaoua de Tanger, un moine bouddhiste français et un ensemble de polyphonies sardes.
Ville aux nombreux jumelages, Strasbourg se réjouit de recevoir d’une part l’ensemble Cythera de Stuttgart, ville dont nous fêtons le 60ème anniversaire de notre jumelage, et d’autre part, un chanteur de Kairouan, avec son groupe, autre ville jumelée à la nôtre.
Lié à Strasbourg depuis une décennie, ce Festival de musique sacrée porte nos valeurs d’une ville européenne, symbole de la réconciliation entre les peuples et berceau d’un dialogue interreligieux exigeant au sein d’une République sociale et laïque. Et c’est ainsi que tout naturellement, il a été associé au Forum des Religions qui s’est tenu en février dernier.
Je me réjouis que les jeunes soient cette année encore davantage invités à la découverte et à la connaissance réciproque à travers les deux matinées des Sacrées Journées Junior.
A l’heure où le monde traverse des crises et des conflits, je tiens à remercier chaleureusement toute l’équipe des Sacrées Journées, et notamment son président, Michel Jermann, ainsi que les bénévoles du Festival, pour leur implication dans ce dialogue inter-culturel, dans le respect et la paix.
Très beau festival à toutes et à tous.
Jeanne BARSEGHIAN
Maire de Strasbourg