Olivier Reigen Wang-Genh
Olivier Reigen Wang-Genh pratique le zen sôtô depuis 1973. Ordonné moine par Maître Taisen Deshimaru en mars 1977, il l’accompagne lors de nombreuses sesshin (retraites de méditation) en France et à l’étranger, jusqu’à la disparition de son maître en 1982.
Au cours des années 1980, il contribue, avec le soutien de pratiquants français et allemands, à la fondation de plusieurs dojos dans l’Est de la France et dans le Bade-Wurtemberg. Le dojo de Strasbourg devient progressivement un centre zen régional, organisant, en collaboration avec d’autres dojos, de grandes retraites dans les Vosges.
À partir de 1991, il commence à ordonner moines et nonnes, constituant ainsi une sangha – une communauté de plusieurs centaines de membres, laïcs et ordonnés.
En avril 1999, avec l’aide de cette sangha, il fonde le monastère zen Taikosan RyumonJi à Weiterswiller, en Alsace. Une quinzaine de moines et de nonnes le rejoignent pour y vivre selon les règles traditionnelles du zen sôtô. En 2001, il reçoit la transmission du Dharma de Maître Dôshô Saikawa.
Maître Wang-Genh a présidé pendant de nombreuses années l’Union Bouddhiste de France, fédération qui regroupe la majorité des écoles bouddhistes présentes sur le territoire. Il est aujourd’hui Président de l’Association Zen Internationale, rassemblant la plupart des anciens disciples de Maître Deshimaru, ainsi que de la Communauté Bouddhiste d’Alsace.
Les sûtras, tels que le Hannya Shingyo (Sûtra du Cœur), sont des textes sacrés récités quotidiennement dans les monastères zen. Ils accompagnent la pratique du zazen, la méditation assise, en soutenant l’expérience directe de l’éveil. Maître Wang-Genh en perpétue la transmission à travers l’enseignement, les rituels et la vie quotidienne au monastère Ryumon Ji.