
Chers amis du Festival des Sacrées Journées de Strasbourg, Nous serons très heureux de vous accueillir lors de la 9e édition du Festival des Sacrées Journées de Strasbourg.
Elle se tiendra du 12 juin au 20 juin 2021.
Nous sommes attentifs à l’évolution de la situation sanitaire actuelle qui touche l’ensemble de l’Europe et du monde.
Nous sommes en lien avec les artistes et nous vous communiquerons rapidement la programmation complète.
Dans un monde où les religions apparaissent souvent comme des facteurs de division et parfois d’affrontement, la musique, les chants et la danse sont une excellente approche de rencontre et de connaissance mutuelle entre les personnes d’horizons et de croyances différentes.
C’est la conviction de tous les membres des Sacrées Journées, nous continuerons à l’affirmer encore davantage lors du prochain festival.
Michel JERMANN

En attendant de vous dire davantage, voici les artistes avec lesquels nous sommes en contact pour la 9e édition du Festival

Ösökhjargal Pürevsüren, seule diphoneuse professionnelle qui chante le khöömii en Europe, est originaire d' Oulan Bator . Elle a fondé l'Ensemble Hatan (Reine ) en 2013. Hatan est un quintet féminin composé de 4 musiciennes de Musique Mongol, et une danseuse . Leurs chants d'inspiration bouddhiste et chamanique, ont une dimension spirituelle très forte, en relation avec la nature.

4 chanteuses dans un programme inédit pour rendre hommage aux femmes dans la tradition liturgique corse, où les chants sacrés rythmaient et rythment encore la vie des femmes.

L’ensemble Musical Pour La Paix est dirigé par Bachir Chami, d’origine libanaise, ancien moine cistercien et chanteur lyrique. En créant le groupe, il a souhaité promouvoir un dialogue musical interculturel et interreligieux entre l’Orient et l’Occident, avec des musiciens issus de différentes cultures et traditions.
L’Ensemble réunit chanteurs et instrumentistes venus d’une dizaine de pays du Moyen Orient et du pourtour méditerranéen. La musique vocale est parfois chantée a capella, parfois accompagnée, au violon ou par des instruments de musique orientale : au saz, au luth, au ney, et au daf.
Le programme du concert est composé de chants sacrés des chrétiens d’Orient dans la diversité de leurs traditions liturgiques : églises orthodoxes grecque, serbe, russe, syriaques, églises catholiques maronite, melkite… Il vous propose une immersion musicale dans le monde spirituel des premiers chrétiens, les chrétiens d’Orient qui vivent aujourd’hui une époque troublée dans le contexte du Moyen Orient. Leurs chants sont une invitation au dialogue et à la paix.

Chanteuse tunisienne, Khadija El Afrit au Quanoun instrument de la famille des cithares sur table,interprète plusieurs grands classique de la musique orientale et des compositions d'inspiration maghrébine. En complicité avec Mohamed Nabil Saied au Oud, Etienne GRUEL à la percussion et Ruben Tenenbaum au violon.

Doron Schleifer, contre ténor, est originaire d'Israël. Il commence sa carrière musicale comme soliste de la maîtrise de la synagogue
du Collège hébreu de Jérusalem. Accompagné de Corina Marti au clavecin, ils présenteront de la musique juive de l'Italie médiévale du XIV ème siècle. Sa voix émouvante, puissante et claire invite le public à une réelle élévation spirituelle.

Première femme cantor (hazzan) diplômée en Europe et la seule en France, Sofia Falkovitch est une chanteuse mezzo-soprano. Elle fascine par sa personnalité, sa voix rare, sa présence, et tout cela avec un naturel rafraîchissant.
Le dialogue interculturel et interreligieux occupe une place centrale dans son travail de chanteuse. Programme de chants lithurgique hébraïque a capella ou accompagné par Raphaël Tambyeff à l'orgue.

Nicolas DELAIGUE, concertiste, spécialiste du sitar et de la musique classique de l'Inde du Nord ( Hindoustanie), et au tabla, Nihar MEHTA qui vient d'une des plus importantes familles de philosophes et de musiciens d'Ahmedabad (Gujerat) depuis plusieurs générations.

Franco Iranienne. Imprégnée de poésie et philosophie zorastrienne depuis son enfance par son père, elle Chante des Gathas, hymnes de la lithurgie zoroastrienne. Elle est accompagnée de 3 musiciens: piano - contrebasse et oud

La Camera delle Lacrime « La Controverse de Karakorum »
De l’Auvergne des troubadours à la Chine du Khan – Moyen Age
Cette création scénique musicale développé autour du dialogue inter-religieux vous est proposé sous le patronage de la Commission nationale française pour l'UNESCO, de par ses fortes valeurs universelles de fraternité, d'humanité et de paix .
Cette soirée hors du temps proposée par Bruno Bonhoure dans une mise en scène de Khaï-dong Luong, est inspirée de l'histoire du franciscain Guillaume de Rubrouck qui, vingt ans avant le voyage de Marco Polo, se rend à Karakorum, ancienne capitale de l'empire mongol, qui s'étendait alors de Pékin à Budapest.
À la cour du grand Mangu Khan et à la demande de ce dernier, le moine organise le soir de la Pentecôte 1254 une controverse théologique à laquelle sont conviés les représentants des principales religions (nestoriens, chrétiens, bouddhistes, musulmans). Son récit est parvenu jusqu’à nous, grâce à une lettre adressée au roi Louis IX. Au fil des chansons évoquées dans son manuscrit, son récit nous invite à un voyage à travers les mélodies, les langues, les rythmes des pays traversés, ainsi que les territoires physiques et spirituels foulés par Guillaume de Rubrouck.