
Hatan (Mongolie)
Quintet mongol de musique et danse traditionnelle 100% féminin
Créé en 2013, Hatan (Reine) est le premier ensemble mongol 100% féminin basé en dehors de la Mongolie. Formées à Oulan-Bator dans des écoles de référence pour la musique traditionnelle, ces femmes se produisent à l’international depuis leur pays de résidence, l’Allemagne.
Dès la première écoute, c’est une connexion à l’environnement qui relie l’auditeur aux vibrations musicales. En Mongolie, dans une société animiste emprunte de chamanisme et de bouddhisme, les arts, la poésie et la musique sont un moyen de dialogue, d’évocation ou d’incarnation de la nature.
Le répertoire de Hatan est constitué de compositions et d’improvisations, de musique traditionnelle et contemporaine mongole ou bouriate (louanges magtaal, légendes domog, chant long urtyn duu, chant court bogino duu), jusqu’à l’influence de l’Asie centrale, notamment kazakhe. Leur interprétation passe d’une expression puissante à la douceur et la délicatesse, la méditation ou la mélancolie.
Les techniques vocales employées sont les plus connues de Mongolie : le fameux khöömii (chant diphonique), dans lequel une personne produit plusieurs sons simultanément avec sa voix ; ou encore l’urtyn duu (chant long) dans lequel la chanteuse passe d’une voix de poitrine à fausset, en ornementant la beauté du poème par des glissandi et toutes sortes de mélismes. Les instruments sont à la fois ceux des nomades (luths tovshuur et dombra ; vièle cheval morin khuur) et de la musique de cour (cithare yatga, luth shudraga). Ils reprennent le rythme et l’allure des animaux et font traverser les étendues immenses de la steppe, des montagnes, du désert, des grands lacs…
La chorégraphie de la danse rappelle parfois le chamanisme et reprend les gestes de la vie quotidienne des nomades avec la danse de mimes (bie biyelgee). En dehors de sa représentation exclusivement féminine, l’originalité du groupe réside dans l’usage d’un large répertoire, de belles compositions et la présence de l’une des premières diphoneuses professionnelles spécialiste du khöömii.
Enkhtuya Jambaldorj : chant, luth shudraga, vièle morin khuur, cithare yatga, percussion
Uranchimeg Nymasuren : chant, cithare yatga, luth shudraga
Khulan Navaandemberel : chant, vièle morin khuur, cithare yatga
Ariuna Tserendavaa : danse
Dès la première écoute, c’est une connexion à l’environnement qui relie l’auditeur aux vibrations musicales. En Mongolie, dans une société animiste emprunte de chamanisme et de bouddhisme, les arts, la poésie et la musique sont un moyen de dialogue, d’évocation ou d’incarnation de la nature.
Le répertoire de Hatan est constitué de compositions et d’improvisations, de musique traditionnelle et contemporaine mongole ou bouriate (louanges magtaal, légendes domog, chant long urtyn duu, chant court bogino duu), jusqu’à l’influence de l’Asie centrale, notamment kazakhe. Leur interprétation passe d’une expression puissante à la douceur et la délicatesse, la méditation ou la mélancolie.
Les techniques vocales employées sont les plus connues de Mongolie : le fameux khöömii (chant diphonique), dans lequel une personne produit plusieurs sons simultanément avec sa voix ; ou encore l’urtyn duu (chant long) dans lequel la chanteuse passe d’une voix de poitrine à fausset, en ornementant la beauté du poème par des glissandi et toutes sortes de mélismes. Les instruments sont à la fois ceux des nomades (luths tovshuur et dombra ; vièle cheval morin khuur) et de la musique de cour (cithare yatga, luth shudraga). Ils reprennent le rythme et l’allure des animaux et font traverser les étendues immenses de la steppe, des montagnes, du désert, des grands lacs…
La chorégraphie de la danse rappelle parfois le chamanisme et reprend les gestes de la vie quotidienne des nomades avec la danse de mimes (bie biyelgee). En dehors de sa représentation exclusivement féminine, l’originalité du groupe réside dans l’usage d’un large répertoire, de belles compositions et la présence de l’une des premières diphoneuses professionnelles spécialiste du khöömii.
Sur scène :
Usukhjargal Purevsuren : chants de gorge et diphonique (khöömii, kharkhiraa), luths tovshuur et dombra, percussionEnkhtuya Jambaldorj : chant, luth shudraga, vièle morin khuur, cithare yatga, percussion
Uranchimeg Nymasuren : chant, cithare yatga, luth shudraga
Khulan Navaandemberel : chant, vièle morin khuur, cithare yatga
Ariuna Tserendavaa : danse
Dates et lieux des concerts :
- Vendredi 18 juin 2021 – 10:00 – Église protestante Sainte Aurélie – Strasbourg
- Vendredi 18 juin 2021 – 20:00 – Collégiale Saint-Thiébaut – Thann
- Samedi 19 juin 2021 – 13:00 – Église du Temple Neuf & Gymnase Jean Sturm – Strasbourg
- Samedi 19 juin 2021 – 20:00 – Église protestante Sainte Aurélie – Strasbourg