
Atelier-démonstration De chants diphoniques Mongols

© Sh. Nomindari 2015

© Sh. Nomindari 2017
Inscrit depuis 2010 par l’UNESCO au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité, l’art traditionnel du chant diphonique fait Figure d’expression culturelle identitaire de la Mongolie.
Saviez-vous que tout le monde est capable de sortir plusieurs sons avec une seule voix ? Un khöömiich (diphoneur) peut à lui seul, chanter un bourdon vocal et réaliser simultanément une mélodie d’harmoniques accompagnée de plusieurs résonances. Cette acrobatie de la voix est virtuose, mais « diphoner » des plusieurs sons superposés est accessible à tous, si l’on nous en donne les clés.
Cet atelier est mené par Usukhjargal Purevsuren, l’une des rares femmes professionnelles à pratiquer cet art, qui plonge l’apprenti au cœur de sa pratique personnelle dans un enseignement typiquement mongol. La pratique sera enrichie d’éléments théoriques propres à la démarche ethnomusicologique de Johanni Curtet qui sert de traducteur et d’assistant.
D’obédience bouddhiste ou chamaniste, la culture traditionnelle mongole s’est épanouie dans un rapport animiste d’intimité avec la nature. Dans cet esprit, les légendes racontent que le khöömii serait né de l’imitation du souffle du vent, des sons de l’eau, du chant des oiseaux, dans un contexte essentiellement pastoral.
Textes :
Johanni Curtet
Production :
Routes Nomades
Saviez-vous que tout le monde est capable de sortir plusieurs sons avec une seule voix ? Un khöömiich (diphoneur) peut à lui seul, chanter un bourdon vocal et réaliser simultanément une mélodie d’harmoniques accompagnée de plusieurs résonances. Cette acrobatie de la voix est virtuose, mais « diphoner » des plusieurs sons superposés est accessible à tous, si l’on nous en donne les clés.
Cet atelier est mené par Usukhjargal Purevsuren, l’une des rares femmes professionnelles à pratiquer cet art, qui plonge l’apprenti au cœur de sa pratique personnelle dans un enseignement typiquement mongol. La pratique sera enrichie d’éléments théoriques propres à la démarche ethnomusicologique de Johanni Curtet qui sert de traducteur et d’assistant.
D’obédience bouddhiste ou chamaniste, la culture traditionnelle mongole s’est épanouie dans un rapport animiste d’intimité avec la nature. Dans cet esprit, les légendes racontent que le khöömii serait né de l’imitation du souffle du vent, des sons de l’eau, du chant des oiseaux, dans un contexte essentiellement pastoral.
Textes :
Johanni Curtet
Production :
Routes Nomades
Date et Lieu de l'atelier :
- Jeudi 17 juin 2021 – 15:00 – Église du Temple Neuf – Strasbourg